Voir en fin de page quelques explications techniques..
Font Romeu
Titre hydrotimétrique de 13,4 en °F
Marie Curie 5 mai 2009

EREA ROUSSEAU 25 10 07
Equilibre calco-carbonique
Titre hydrotimétrique de 31,4 en °F
Température de mesure du pH et CDTlabo de 18,1°C
Minéralisation
Conductivité à 25°C de 660 microS/cm
JOFFRE 15 janvier 2009

SAUVY 12/10/2007
Equilibre calco-carbonique
Titre hydrotimétrique de 13,3 en °F
Température de mesure du pH et CDTlabo de 22,5°C
Minéralisation
Conductivité à 20°C de 332 microS/cm (norme NF EN 27888)
Conductivité à 25°C de 370 microS/cm (norme NF EN 27888)
HEMINGWAY 19 avril 2007
Equilibre calco-carbonique
Titre hydrotimétrique de 22,6 en °F
Température de mesure du pH et CDTlabo de 23°C
Minéralisation
Conductivité à 20°C de 457 microS/cm (norme NF EN 27888)
Conductivité à 25°C de 510 microS/cm (norme NF EN 27888)
ARAGO 18 décembre 2007 (Robinet Plonge)
Equilibre calco-carbonique
Titre hydrotimétrique de 7,4 en °F
Température de mesure du pH et CDTlabo de 18,8°C
Minéralisation
Conductivité à 20°C de 242 microS/cm (norme NF EN 27888)
Conductivité à 25°C de 270 microS/cm (norme NF EN 27888)
LUXEMBURG 18 décembre 2007
Equilibre calco-carbonique
Titre hydrotimétrique de 17,7 en °F
Température de mesure du pH et CDTlabo de 19,3°C
Minéralisation
Conductivité à 20°C de 502 microS/cm (norme NF EN 27888)
Conductivité à 25°C de 560 microS/cm (norme NF EN 27888)
LURCAT 18 décembre 2007
Equilibre calco-carbonique
Titre hydrotimétrique de 8,1 en °F
Température de mesure du pH et CDTlabo de 19°C
Minéralisation
Conductivité à 20°C de 233 microS/cm (norme NF EN 27888)
Conductivité à 25°C de 260 microS/cm (norme NF EN 27888)
Voici les explications techniques de JPK
DEGRÉ HYDROTIMÉTRIQUE ou TITRE HYDROTIMÉTRIQUE ou DURETÉ TOTALE
L'eau est composée de nombreux éléments minéraux et organiques. Sa richesse en minéraux est fonction de la composition des sols qu'elle traverse.
Le degré hydrotimétrique est un indicateur de la minéralisation de l'eau.
Il correspond à la somme des concentrations en cations métalliques à l'exception des métaux alcalins et de l'ion hydrogène. Il est surtout proportionnel à la concentration en calcium et magnésium auxquels s'ajoutent quelquefois les concentrations en fer, aluminium, manganèse et strontium.
Le degré hydrotimétrique s'exprime en degré français (°F). Un degré français correspond à la dureté d’une solution contenant 10 mg/l de CaCO3. Un °F équivaut à 4 mg de calcium par litre et à 2,4 mg de magnésium par litre. Un meq d’ion calcium correspond à 5°F.
Interprétation de la valeur du degré hydrotimétrique de l’eau :
Valeur comprise entre 0 et 10°F = eau très douce
Valeur comprise entre 10 et 20°F = eau douce
Valeur comprise entre 20 et 30°F = eau moyennement dure
Valeur comprise entre 30 et 40°F = eau dure
Valeur supérieure à 40°F = eau très dure
Il n'existe pas de limite supérieure du degré hydrotimétrique dans la législation française ni de valeur guide. Néanmoins le Ministère de la santé qualifie d’idéal un degré hydrotimétrique compris entre 15°F et 25°F.
L'eau dure n'a pas d’effets nocifs sur la santé mais la formation de calcaire peut générer des désagréments matériels (entartrage des canalisations notamment). Le calcaire est principalement composé de carbonate de calcium résultat de la combinaison du calcium et du gaz carbonique. L’usage d’un adoucisseur [1] est alors préconisé.
La limite inférieure du degré hydrotimétrique pour les eaux destinées à la consommation humaine et n'ayant pas subies de traitement thermique est fixée à 15°F.
Une eau trop douce peut présenter des inconvénients pour la santé suite à la dissolution de métaux des canalisations tels que le fer ou le plomb, qui seront alors ingérés par notre organisme. Ces eaux présentent également un risque de corrosion pour les canalisations (absence de formation de la couche carbonatée de protection).
Nota : la dureté carbonatée correspond à la teneur en carbonates et bicarbonates de Ca et Mg;
[1] Adoucisseur : l'eau traverse une résine spéciale dont les grains échangent le calcium et le magnésium de l'eau par le sodium. Lorsque chacun des grains est saturé, l'eau ne peut plus être adoucie ; il faut alors faire passer une eau très chargée en sodium (sel marin raffiné) qui régénère les grains. L’usage d’un adoucisseur se justifie pour une eau titrant plus de 30 °F.
CONDUCTIVITÉ
La conductivité électrique d'une eau correspond à la conductance d'une colonne d'eau comprise entre deux électrodes métalliques de 1 cm² de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm. L'unité de conductivité est le micro-siemens par centimètre (µS/cm).
La conductivité traduit la minéralisation totale de l'eau. Sa valeur varie en fonction de la température. Elle est donnée à 20°C.
Sa mesure permet de déceler immédiatement une variation de la composition de l'eau, par exemple :
- Baisse de conductivité de l'eau d'un réseau de chauffage due à l'entartrage.
- Contrôle de la production d'une chaîne de déminéralisation.
La conductivité est généralement mesurée en micro-Siemens par cm (µS/cm), approximativement la valeur en µS/cm correspond à la salinité en mg/l.
On utilise également la résistivité, inverse de la conductivité, mesurée en ohms.cm :
Résistivité (ohms.cm) = 1 000 000 / conductivité (en µS/cm)
Niveau guide de la conductivité à 20°C d’une eau destinée à la consommation humaine :
400 µS/cm
50 à 400 : qualité excellente
400 à 750 : bonne qualité
750 à 1500 : qualité médiocre mais eau utilisable
> 1500 : minéralisation excessive
CHLORURES (CL-)
Les chlorures sont présents en grande quantité dans l'eau de mer (± 19 g/l). Leur concentration dans l’eau de pluie est approximativement de 3 mg/l.
La teneur en chlorures d’une eau dépend de l'origine de l'eau et de la nature du terrain qu’elle traverse.
Les chlorures participent à la conductibilité électrique des cours d'eau.
Niveau guide de la concentration en chlorures des eaux destinées à la consommation humaine : 25 mg/l.
Concentration maximale admissible des chlorures dans les eaux destinées à la consommation humaine : 200 mg/l.
Seuil gustatif : à partir de 200 mg/l environ.
Concentration supérieure à 200 mg/l : eaux laxatives et éventuellement dangereuses pour les patients atteints de maladies cardio-vasculaires ou rénales, pollution possible (rejet industriel ou rejet d'eaux usées).